Citoyenneté économique et politique
  • Ballet, Jérôme, Mahieu, François-Régis, Ethique économique, Paru en 2003, Ellipses, Paris, Collection Mise au point.

Résumé : Scandales financiers, souci de développement durable, on a aujourd’hui de nombreuses occasions de souhaiter l’introduction d’une certaine éthique dans le domaine économique. Tente de faire le lien entre concepts philosophiques et économie et notamment de définir des critères objectifs de jugement éthique.

  • Bédard, Jean, Comenius, ou, Combattre la pauvreté par l’éducation de tous, Paru en 2006, LIBER (QUÉBEC), Montréal, Collection La pensée en chemin.

Présentation de l’éditeur : Veiller à l’éducation des pauvres pour qu’ils s’en sortent, se laisser éduquer par les pauvres pour s’en sortir soi-même (de l’indifférence, de la non-solidarité, de l’assèchement), cela ne fait qu’un. Comenius est maître en ce domaine et nous allons lui demander de nous instruire. L’idée n’est pas d’apprendre de façon exhaustive qui il est, quelle est sa philosophie, l’idée est de tirer de lui ce qui peut nous aider à résoudre notre question: qu’est-ce que l’humanité? La seule chose qui saute aux yeux, c’est qu’une humanité qui a les moyens de production que nous avons et qui laisse mourir de faim (ou presque) un cinquième de sa population et en surexploite au moins les deux tiers, ce n’est pas une humanité. Alors comment faire cette humanité? La réponse de Comenius: l’éducation de tous.

  • Fourest, Caroline, Face au boycott : anticiper et répondre à la consommation citoyenne, Paru en 2005, Dunod, Paris, Collection Stratégies et management.

Présentation de l’éditeur : cet ouvrage montre, à travers les campagnes de boycott fomentées à l’encontre des produits conçus au mépris de certaines normes sociales, l’intérêt et la nécessité pour l’entreprise de concevoir des stratégies de communication (communication corporate et communication de crise) susceptibles d’anticiper sur les réactions des consommateurs et de valoriser son image.

  • Graz, Jean-Christophe, La gouvernance de la mondialisation, Paru en 2004, La Découverte, Paris, Collection Repères, n° 403.

Résumé : Cet ouvrage traite des différents mécanismes qui régissent l’insertion des économies nationales dans l’espace international. Après une mise en perspective historique, aborde les principales théories de cette insertion, à savoir la gouvernance globale du marché, la régulation impériale du marché par la force de l’armée et de la classe dirigeante américaine et l’altermondialisme de la société civile.

  • Mylondo, Baptiste, Des caddies et des hommes : consommation citoyenne contre société de consommation, préface de Jacques Michel, Paru en 2005, La Dispute, Paris, Collection Comptoir de la politique.

Résumé : B. Mylondo s’est occupé de la rubrique Alter Conso du magazine Regards. Sa réflexion le conduit à s’interroger sur la portée et la raison d’être d’une consommation dite citoyenne. En s’appuyant sur le discours des promoteurs de ce mode de consommation alternatif, il tente d’en définir l’origine, les fondements et la finalité.

Présentation de l’éditeur : Surfant sur la vague du développement durable, l’idée d’une consommation «citoyenne» est de plus en plus présente dans le discours de la société civile. Elle traduit à la fois la quête de nouveaux modes d’action en marge des canaux politiques traditionnels et la volonté des consommateurs d’investir le champ politique. Mais ce concept naissant, porté par des acteurs variés, recouvre des démarches à plus d’un égard contradictoires. Baptiste Mylondo s’est occupé de la rubrique «Alter-Conso» du magazine «Regards». Sa réflexion le conduit à s’interroger sur la portée et la raison d’être d’une consommation dite «citoyenne». En s’appuyant sur le discours des promoteurs de ce mode de consommation alternatif, il tente d’en définir l’origine, les fondements et la finalité.

La consommation citoyenne apparaît ainsi au croisement des ambiguïtés de la «citoyenneté» et des dérives de la société de consommation. Cristallisant les tensions qui opposent cette société de consommation et l’idée de développement durable, elle semble osciller entre deux conceptions contradictoires, laissant cependant entrevoir une critique renouvelée du type de consommation induit par le marché-roi.

  • Thoreau, Henry David, La Désobéissance civile, traduit de l’américain par Micheline Flak, suivi du Plaidoyer pour John Brown, traduit de l’américain par Christine Demorel, Laurence Vernet, préface de Micheline Flak, Paru en 1992, Climats, Paris, Collection L’Eclipse, n° 4.

Résumé : un pamphlet prononcé en 1848 par Thoreau, cet Américain (1817-1862) qui s’opposait à l’Etat et prônait le retour à la nature, paru dans une revue éphémère en 1849, puis dans un recueil posthume en 1866, et publié pour la première fois en France dans les années 20.

Présentation de l’éditeur : Mis en prison pour avoir refusé de payer une taxe destinée à financer la guerre contre le Mexique, Henry David Thoreau crée le concept de désobéissance civile en 1849. Son essai La Désobéissance civile a inspiré Tolstoï, Martin Luther King et Gandhi. S’il semble évident que la Loi doit, par principe, être toujours respectée, le concept de désobéissance civile semble prendre aujourd’hui un nouvel essor et gagner de nouveaux partisans. Mais quelles sont les justifications politiques et philosophiques à la désobéissance civile ?

Présentation de l’auteur : Poète, essayiste, mémorialiste, Thoreau est l’auteur de l’inoubliable Walden ou la Vie dans les bois. Près de cent cinquante ans après sa parution, La Désobéissance civile, qui s’ouvre sur cette pensée toujours actuelle : «Le meilleur gouvernement est celui qui gouverne le moins», demeure l’un des plus beaux pamphlets contre l’Etat qui, d’André Gide à la Beat Generation, a exercé une influence déterminante.