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Mercredi, janvier 19th, 2011 | Author: Pierre

Voici un petit montage de courtes ballades crépusculaires vécues entre décembre et janvier, sur une musique de Joe Hisaichi.

Ressourcement entre la nature omniprésente et ses excroissances humaines, lorsque l’activité extérieure ne s’est pas encore déployée ou bien se résorbe…

Lumières nocturnes, îlots de fragilité, où la vulnérabilité de notre présence au monde se le dispute à sa grâce…

Regard émerveillé d’enfance, toujours en quête de sens

Intimité partagée et pourtant incommunicable

Miroir d’un regard dans la multiplicité de ses formes, singulier et universel

Dire merci à la mélodie de ces présences qui dissolvent l’orgueil, qui rayonnent de potentialités…

Silence des mouvements et regards saturés d’espace

Jeudi, juillet 29th, 2010 | Author: Pierre

Scabreux, outrancier, visuellement éclectique, telles sont les premières impressions qui m’assaillent après le spectacle d’Abenobashi. Cette série de 5h30, produite par les studios Gainax, rassemble en 13 épisodes les aventures d’Arumi et de Sasshi, deux adolescents qui ont grandi dans le même quartier commerçant appelé Abeno, au sud d’Osaka. C’est le début de l’été et le quartier si prospère il y a encore quelques années, se vide petit à petit de tous ses commerces. Sasshi vit très mal cette désertification. Et le coup de grâce lui est donné lorsqu’Arumi l’informe que son père a décidé de vendre son restaurant et qu’elle déménagera pour la rentrée. A partir de ce préambule où se mêlent nostalgie et promesses d’avenir, l’histoire va connaître une bifurcation importante puisque Arumi et Sasshi découvrent que le quartier est encadré aux quatre points cardinaux par des divinités tutélaires qui ont, semble-t-il, assurées au quartier sa santé et sa prospérité passées. Le jour où accidentellement, le grand-père d’Arumi, en délogeant un chat, brise la statue de l’une des quatre divinités et fait une chute potentiellement mortelle, Arumi et Sasshi se retrouvent entraînés dans des univers parallèles qui correspondent tous à des versions différentes du quartier d’Abeno.

Arumi essaie de remonter le moral de Sasshi suite à lanonce de son déménagement

Arumi essaie de remonter le moral de Sasshi suite à l'annonce de son déménagement

Sasshi dépité par lannonce du déménagement dArumi

Sasshi dépité par l'annonce du déménagement d'Arumi

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Dimanche, mai 09th, 2010 | Author: Pierre

Depuis plusieurs semaines, mon jardin est laissé en jachère. Si le jardinier s’en est absenté, c’est pour cultiver un autre jardin plus intime, où la végétation est encore en gestation. Parfois le site, ce “jardin public”, en montre des reflets, parfois ce n’est pas possible tout simplement parce que je ne saurais pas en communiquer le contenu sans en déflorer l’essence. Ce jardin intime ressemble alors davantage à l’effervescence vitale qui anime le sous-bois d’une forêt primordiale, qu’au jardin stylisé, oeuvre d’un jardinier aguerrit. Plusieurs projets m’animent quotidiennement depuis de nombreux mois. more…

Lundi, mars 29th, 2010 | Author: Pierre

Odile la rieuse est partie en 1985. Avec les fous-rires qu’elle a suscité, il était difficile de s’imaginer la voir partir si jeune. J’ai évoqué son livre, Moi Odile, la femme à Choron,  dans un précédent article, livre aujourd’hui oublié ayant pourtant suscité plusieurs commentaires, soit de ma famille ou d’amis, soit de journalistes qui préparaient un hommage à Michèle Bernier. Je viens de voir que cet hommage sera diffusé le 10 avril prochain dans l’émission “L’aventure inattendue” présentée par Patrick Sabatier.

Michèle Bernier, enfant

Michèle Bernier, enfant

Et puis Sylvia, la seconde compagne du professeur Choron, m’a écrit un commentaire pour exprimer une partie de la souffrance qui l’envahit depuis la disparition de son amour en janvier 2005. Aujourd’hui, alors que beaucoup de personnes se réclament de l’influence du professeur Choron, le rôle de Sylvia demeure ignoré. Elle a pourtant vécu 20 ans avec lui, en l’accompagnant dans sa tentative de poursuivre l’aventure du colportage de journaux libres et indépendants, affichant la dérision et la provocation. Mais les temps ont changé depuis les années 60 et 70. Sans doute est-il plus dur au cours des années 90 de faire vivre un journal comme La Mouise alors qu’en apparence il semblerait plus facile de nos jours d’exprimer librement toutes les opinions. Sans doute avons nous aussi intériorisé un contrôle plus important de nos pensées. En réalité nous ne sommes pas plus libres de nous exprimer parce qu’aujourd’hui nous sécrétons de l’inquiétude. Et je crois que cette émotion inhibe notre capacité à rire et à nous émerveiller pleinement.

Sylvia a accompagné fidèlement Choron jusqu’à sa dernière toilette pour laquelle, amoureusement, elle l’a habillé de son costume de scène comme en témoigne Delfeil de Ton dans son article “Un hors la loi grandiose” paru dans le Nouvel Observateur du 13 janvier 2005. Les mots de Delteil de Ton, encore tout humide des larmes qu’il a versé à la disparition d’un ami, d’un maître ou tout au moins d’un exemple, imprime toute l’admiration qu’il éprouvait pour ce professeur qui apprend à “désapprendre”: “Choron est né pauvre. Il est mort pauvre. Il a vécu comme un riche. Somptueux, généreux, honnête. Qu’ils aillent prétendre le contraire, les Mozarts qu’il a couvés, à qui il a donné des ailes. Vous connaissez beaucoup de patrons à qui il est arrivé d’habiter dans une cave pendant que ses anciens employés pétaient dans la soie et dans de beaux appartements?”. more…

Dimanche, novembre 15th, 2009 | Author: Pierre

Je suis entré dans le dharma en 1997. Entrer dans le dharma cela signifie qu’à un moment de ma vie, j’ai ressenti la nécessité de m’en remettre à une voie de compréhension plus large, une voie qui m’ouvrait sur un au-delà de moi-même, mais aussi une voie qui résonnait avec mes profondeurs, comme pour rentrer chez soi, sauf qu’ici la maison est ouverte. Cette voie est celle du bouddha. Pour franchir ce pas, j’ai beaucoup lu, j’ai beaucoup observé en moi et autour. Des hésitations, des rencontres, des rires, des émotions et une paix profonde m’ont mené jusqu’à cette entrée.

Des rencontres il y en a eu beaucoup: multiples, différentes, enrichissantes, surprenantes, décevantes, choquantes, énergisantes, pérennes ou occasionnelles. Ces rencontres, quelque soit la coloration émotionnelle dont on les habille, ont toute une importance particulière. J’ai eu la chance de rencontrer plusieurs fois Lama Tcheupel et toute l’épaisseur de l’incarnation qu’il représentait.

Lama Tcheupel

Lama Tcheupel

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Samedi, octobre 03rd, 2009 | Author: Pierre

Hier, nous sommes partis déjeuner chez Néo, le restaurant du Jardiland au Carré de Soie. D’une discussion autour des travaux et de la personne de Michel Onfray, nous avons échangé finalement sur l’intelligence et le bonheur. Discussion animée et contradictoire, dont aucun des protagonistes ne partageait les vues des autres. Aussi, loin de moi l’idée, à la suite de cet échange de vues, de convertir, ni d’argumenter mon discours pour vous convaincre, Agnès ou Florence, de l’exactitude de mon propos. Mon souhait est seulement de partager une compréhension more…

Samedi, août 01st, 2009 | Author: Pierre

Une des raisons pour lesquelles, à coté de mes activités d’enseignement, j’apprécie de travailler dans les livres d’occasion, c’est que nos lectures ne sont pas conditionnées uniquement par l’actualité éditoriale. La contingence des rencontres prime, dans mon cas c’est même « haut la main ». Par exemple, hier matin, rien ne laissait présager que j’allais rencontrer Odile, de son nom Vaudelle. Odile fut la femme du professeur Choron, alias Georges Bernier.

Odile a publié un livre deux ans avant sa mort prématurée en 1985 (elle n’avait que 51 ans) intitulé Moi, Odile, la femme à Choron. La petite histoire d’Hara-Kiri et Charlie-Hebdo chez Mengès. Un livre incroyable tissé de centaines d’anecdotes plus drôles les unes que les autres. more…

Jeudi, avril 02nd, 2009 | Author: Pierre

Planet Saturn avait fait une énorme communication. Ajoutez à cela, toute la communication officielle autour de cet événement, et vous pouvez imaginer sur un jour comme le mercredi la fréquentation qui s’en est suivie. Oui nous avons accueilli beaucoup de monde. L’espace piéton devant la librairie n’a pas désempli entre 10h et 19h. La librairie a pu bénéficier de cette communication institutionnelle énorme.

Etant dans l’espace accueil de la librairie, j’ai pu mesurer toute à la fois l’ampleur de l’événement, mais aussi rencontrer notre futur public. more…

Mardi, mars 31st, 2009 | Author: Pierre

C’est la dernière fois que je poste quelques photos avant l’ouverture. Nous avons profité de cette dernière journée pour partager un pique-nique offert par la maison avant que la surface ne soit foulée par les premiers clients demain dès 10h.

Dimanche, mars 29th, 2009 | Author: Pierre

Dernière visite avant l’ouverture…